Maryvonne De La Haye Interview n°1

Un fils de Louis (Cambrai) De La Haye (Louis ou Roger de Valencienne) a envoyé dans les années 1990 à Maryvonne un dossier épais de généalogie des de La Haye. C’était sans doute le résultat du travail d’une généalogiste professionnelle mandatée par lui pour éclairer le travail précédemment réalisé par l’oncle Joseph de La Haye.

La tante Jeanne de La Haye, seconde épouse de l’oncle Francis De La Haye (François pour l’Etat Civil) était la grand-mère de Maryvonne. Ils n’ont été mariés que 3 ou 4 ans autour de l’année 1921, date du recensement de Bayeux qui nous l’a fait découvrir.

Francis tenait une quincaillerie rue Saint-Jean à Bayeux. A sa mort, Jeanne ne souhaite pas reprendre ce commerce et s’installe comme libraire de l’autre coté de la rue. Il y aurait aussi un marchand de vin et une boulangerie à coté. Plus tard Tante Denise Cauderlier aurait travaillé dans l’un de ces commerces tenu alors par la famille “Le Cordier” (peut-être les prédécesseurs de Coutard au 22/24 rue St Jean) .

Les parents de Jeanne habitaient Le Molay-Littry même si Jeanne est née à Paris. Elle avait un frère “pas très courageux” à qui elle a abandonné des biens immobiliers pour le sortir de l’embarras, mais plus tard c’est elle qui n’avait plus rien pour vivre. Elle est alors venue vivre à Linverville.

Le nom de Douet n’évoque pas des certitudes. Dans les albums nous avons des enfants Douet prénommés Amédée, Jeanne et Marie-Louise. Amédée Douet pourrait avoir un commerce de pièces d’or sur la côte du Calvados du côté de Riva-Bella.

Tante Cécile De La Haye habitait chez une amie fortunée, Mlle Léger, qui vendait des tableaux et habitait rue Echo à Bayeux. Elle tricotait des chaussettes en laine que toute la famille se devait d’acheter. Maryvonne se devait aussi de les porter tous les jeudis car Tante Cécile venait ce jour là à la librairie.

D’après cousine Madeleine, la “Tante Guégué” (femme de Louis De La Haye père née Aglaé Blareau) avait des idées particulières !?!

Les Boucher ont été établis place du marché aux pommes où ils vendaient de l’essence.

Louis De La Haye fils a eu 2 filles l’une est décédée à 50 ans d’un cancer et la seconde s’est remariée plusieurs fois et a eu des enfants établis un peu partout y compris sur la côte d’Azur.

Raymond De La Haye est mort à 20 ans de la tuberculose avant le mariage de son frère Roger. De son côté Cousine Madeleine aussi avait perdu une jeune soeur peu de temps avant son mariage. Du coup l’ambiance au mariage était plutôt lourde.

Raymond allait souvent à Saint-Vigor où des amis fermiers, des gens simples et fortunés, s’occupaient de lui au grand air de la campagne en même temps que de leur fille qui avait le même mal. Leur fille ( Peggy Longuet filleule …. ???) s’en est sortie mais pas Raymond.

Roger est mort en février 1951 également d’un mal aux poumons. Il n’avait pas le goût de la quincaillerie mais celui de la mécanique.

Il s’occupait d’un projecteur de cinéma équipé d’un lampe à arc électrique. Un jour il se rend compte que sa montre de fonctionne plus, il l’apporte chez un horloger près de la cathédrale de Bayeux et là on s’inquiète que ses poumons sont rongés comme sa montre.

A la fin il lui faudra l’aide de ballons d’oxygène pour respirer. Peut-être que le terrain de la famille était propice aux maladies des poumons.

Après la mort de son mari Roger, Cousine Madeleine sous l’influence de sa mère qui souhaitait que ses trois filles soient fonctionnaires (pont l’Eveque) passe des concours et s’installe à Caen. Maryvonne est triste de quitter Bayeux, elle a 13 ans et doit quitter ses amies et ses cours de musique. Sa grand-mère maternelle était native de la Manche et la maison de Linverville est une maison de famille. En fait c’est la maison d’à côté qui était la maison des grand-parents et la maison actuelle de Maryvonne était une annexe mais elle a l’avantage de ne pas avoir de servitude.

Avec le droit d’aînesse Madeleine a pu choisir de garder cette partie là que Roger aimait beaucoup.

Après la guerre, il n’y avait pas d’essence et c’était donc impossible de venir à Linverville.

Après la mort de Roger de nouveau c’est devenu difficile faute de conducteur.

L’acquisition d’une 4CV a redonné l’autonomie à Madeleine et Maryvonne. Mais Madeleine n’aimait pas Linverville autant que Maryvonne et l’aurait bien vendu si elle avait été seule.