Amodiation, pétition et exhaure

Intro


Au départ je constate à regret que je ne dispose de presque rien concernant le couple Edouard Bouthreuil père et son épouse Berthe Drouet.

La tombe au cimetière de Carentan d’Edouard Bouthreuil père, de sa femme Berthe née Drouet et de leurs 2 filles Agnès et Denise.
c’est presque au milieu du cimetière à gauche de l’allée centrale.

Je me souviens précisément d’une photo que tante Denise m’a montrée de cette famille, les parents et leurs trois enfants tous assis dans une belle voiture. Mais je n’ai jamais (ou pas encore) retrouvé cette photo à Bayeux.

Je sais juste que le père et les deux filles vont disparaitre en l’espace de trois ans, entre 1918 et 1920, laissant seuls la mère Berthe et son jeune fils Parrain Edouard (je rappelle que chez les Bouthreuil on a 3 générations d’Edouard que nous appelons arbitrairement père, parrain -parce qu’il était le parrain de mon papa- et fils).

Si bien que j’en suis réduit, dans un premier temps, à “pomper” les photos et les infos que Frédérique a mises en ligne concernant ses grands-parents sur geni…

La concession minière de fer de Jurques

Mais bon, il reste internet, et là je découvre que Parrain Edouard Bouthreuil a écrit une pétition en 1969 (oui c’est le terme officiel quand on s’adresse à un corps constitué, ici un ministère) pour demander à renoncer à l’amodiation (disons concession si vous préférez) de mines de fer au nom des consorts Drouet (ses cousins du côté de sa mère et lui-même), héritiers de cette mine qui leur vient de leur grand-père Jules Constant Drouet.

Mine de fer du Calvados – Archives Départementales du Calvados

L’exploitation minière en Normandie au début du 20ème siècle est bien documentée sur internet :
– un document de référence intitulé “Concession des mines de fer de Jurques et de Mont-Pinçon (Calvados)” est disponible en ligne.

– plus récent, un document intitulé “Surveillance et prévention des risques miniers” mentionne également l’existence d’un puits Drouet.

La mine de Jurques dans le document de Jean de Maulde

– on trouve aussi un document ancien, de la fin des années 1910, plein de charme et de détails intitulé Les mines de fer et l’industrie métallurgique dans le département du Calvados par Jean de Maulde.

Ce que j’en comprends, c’est qu’après la guerre de 1870, la France perd la Lorraine, et avec elle ses plus gros gisements de minerai de fer. Pourtant les besoins ne cessent de croitre : c’est la pleine période de construction des voies ferrées, en particulier. Ceci explique l’engouement soudain et tardif pour le petit bassin minier normand, pourtant connu depuis le Moyen Âge. Même si le minerai n’est pas très riche, il suscite à nouveau l’intérêt. Dès 1875 les premières exploitations commencent. Au total, une quinzaine de concessions seront accordées, mais elles ne seront exploitées que par intermittence car peu rentables. De gros risques d’inondation pèsent sur les galeries. Il faut prévoir des exhaures, c’est-à-dire le détournement par puisage ou pompage des eaux d’infiltration des mines (désolé c’est le troisième mot du titre et il fallait que je le place). Des mouvements sociaux interrompent régulièrement l’exploitation. Les ouvriers désertent la mine pour s’occuper de leurs champs : on appelle cela ” la grève de moisson “. Pauvres patrons ! Et pauvres mineurs si mal payés qu’il leur faut avoir un deuxième travail !

Extrait de Surveillance et prévention des risques miniers

La concession de Jurques décrétée le 26 novembre 1895 au profit de Jules Constant Drouet s’étend sur 365 hectares situés sur les communes de Brémoy et de Jurques dans le Calvados.

Ces mines sont exploitées jusqu’en 1940, année de l’arrêt de l’extraction de minerai.

La demande de renonciation a finalement été faite le 25 juin 1969 par les consorts Drouet représentés par parrain Edouard Bouthreuil.

Il faut comprendre qu’une concession non exploitée, ce sont des risques et donc des frais d’assurance, sans revenu et sans espoir de revenu. Et les risques sont réels avec tous ces puits abandonnés en rase campagne, en dessous de ce qui est aujourd’hui un parc animalier qui reçoit des milliers de visiteurs par an. Le dernier accident notable date de janvier 1986 : un cheval est tombé dans le puits Drouet, et il n’a pu être sauvé.

Il était donc important pour nos consorts Drouet de réaliser les travaux de sécurisation demandés pour obtenir au plus vite la fin de cette concession.

Les travaux de fermeture ont été effectués en 1971, plus de 30 ans après l’arrêt de l’exploitation, et la renonciation a été acceptée le 16 mars 1972. Au total, l’exploitation a tout de même permis de produire 300 000 tonnes de minerai sur cinq périodes discontinues : 1895-1906, 1909-1912, 1921-1922, 1926-1927 et 1939-1940.

Source généalogique de la descendance de Jules Constant Drouet

Cette histoire nous donne (ci-dessous) un bijou pour généalogiste amateur : la liste des amodiataires héritiers de cette mine vers 1971, donc la liste exhaustive à une date donnée des héritiers vivants de l’ancêtre Jules Constant Drouet.

Oui parce qu’en généalogie comme pour Montaigne, on “marche plus sûr et plus ferme à mont qu’à val”, et pour être sûr d’avoir tous les descendants d’une personne, la seule bonne solution reste d’aller chercher la trace de sa succession.

Autre bonheur du généalogiste, décrypter l’illisible, et là on est servi.

Allez, on essaye de lire :

– Mademoiselle BAUDOUINS Madeleine, Marguerite, Juliette
– Monsieur DROUET Roger, Charles, Louis
– Monsieur BOUTHREUIL Edouard, Paul, Jules
– Monsieur DROUET Charles, Henri, Louis
– Madame LANGLOIS Odette, Marthe,
veuve de M. Georges Pierre DROUET
– Monsieur DROUET Guy, Pierre
– Madame DROUET Thérèse, Marie, épouse de M. CHIEU,
Pierre, Claude, Robert.

puis on cherche un peu partout pour retrouver tout ce petit monde et c’est ça qui est vraiment fun.

Généalogie descendante de Jules Constant Drouet

Ce coup ci on a de la chance : on les a tous les 7 ! Youpi.

Reprenons un peu tout ces gens un par un :

Génération 1

(cette numérotation est bien sûr conforme aux autres numérotations générationnelles de ce site)

Le couple fondateur Jules Constant Drouet et Geneviève, Modeste, Victorine Brione (ou Brionne) a d’abord pas mal de difficultés pour se marier. L’acte de mariage Drouet-Brione est un poème en prose où l’on ne comprend que dans les dernières lignes toute la dramaturgie qui s’est jouée dans la famille dans cette fin des années 1860.

Acte de mariage Drouet-Brione

En résumé, Jules (21 ans) est épris de Victorine (23 ans ; c’est par son troisième prénom qu’elle signe son acte de mariage) et ils veulent se marier, sauf que lui est encore mineur (“quant au mariage” comme dit l’acte, pas au sens de mineur dans une mine, même s’il en exploitera une plus tard). Et comme ses deux parents sont décédés ainsi que ses deux grands-mères, il revient aux deux grands-pères de donner leur consentement. Le grand-père paternel Drouet est d’accord (le Grand-Père OK comme on disait chez nous dans le Nord…) et il en fait part à son notaire.

Côté grand-père maternel c’est différent. Refus. Il faut dire que l’acte nous informe que la profession de la demoiselle est “domestique” et qu’elle habite dans la même rue que le jeune homme. Ceci aurait-il un rapport avec cela ? Le grand-père s’opposerait-il à une mésalliance ?

Jules Constant Drouet

Renversement de situation dans les deux dernières lignes de cet acte, le Procureur Impérial, véritable Deus ex machina, écrit une lettre pour autoriser ce mariage en dépit de l’avis du grand-père maternel.

Si on ajoute le problème d’orthographe du nom de la belle-mère, on comprend par l’acte lui-même qu’il a été un calvaire à obtenir.

Seulement voilà, la bébée Juliette, elle, elle a tenu son planning et au moment du mariage elle est déjà là. Les jeunes époux en profitent pour la reconnaître “Réellement leur fille, sortie de leurs oeuvres” dit l’acte. Au total ils auront 4 enfants, deux filles et deux garçons.

Sacré parcours tout de même pour cette jeune maman, Victorine, quand on sait qu’elle finira sa vie seule aux commandes d’une jolie petite industrie minière.

Dans un premier temps, c’est-à-dire jusqu’à ses 48 ans, Jules Constant Drouet est dans le commerce du vin et de produits alimentaires à Vire.

La place de l’Hôtel de Ville de Vire et son commerce de vin (en dessous de l’horlogerie à droite)

Comment et pourquoi Jules Constant se lance dans l’industrie minière, mystère, car pour obtenir par décret une concession il fallait sûrement venir avec un dossier en acier trempé.

En pratique il semble qu’il sous-traite l’exploitation à des industriels spécialisés. On le retrouve à Caen d’abord et finalement à Venoix, un petit village de 600 habitants à l’ouest de Caen (aujourd’hui annexé à la métropole) dont il est le maire lorsqu’il décède en 1913 à 66 ans.

Sa veuve Geneviève lui survivra 23 ans. Pour garder la bonne mine qu’on lui connaît (haha) elle retourne sans doute à Jurques, puisque c’est là qu’elle s’éteint le 23 mars 1936 à 90 ans (un bel âge pour l’époque, mine de rien).

Génération 2

Les 4 enfants de Jules et Victorine Drouet vont se marier et avoir des enfants.

Juliette Marie Drouet

Juliette Drouet

Juliette, l’ainée, est donc née à Vire le 26 février 1869, un bon mois avant le mariage de ses parents.

On la retrouve, 20 ans plus tard, toujours à Vire, le 7 mai 1889, lorsqu’elle épouse Jules Victor Baudouins (que l’on appelait Victor semble-t-il), de 10 ans son ainé.

C’est un beau militaire de carrière, capitaine d’Infanterie.

Ils ont 2 enfants (génération 3) :

Victor Baudouins

Un garçon, André Jules Emile, né le 13 novembre 1891 à Granville.
On peut donc raisonnablement penser qu’ils ont vécu à Granville peu après leur mariage.

Et une fille, Madeleine Marguerite Juliette, née le 14 octobre (très bonne date depuis 1066…) 1894 à Caen chez ses parents au 134 bis rue de Branville.

Puis Victor décède le 13 juin 1904 à Caen à l’âge de 45 ans à son domicile toujours situé au 134 bis rue de Branville.

134 bis rue de Branville à Caen
Image Google street view

Témoin dans son acte de décès, son beau-père Jules Constant Drouet est domicilié également rue de Branville à Caen mais sans précision du numéro.

Pour notre enquête c’est très intéressant, en recherchant dans les recensements on pourrait trouver s’ils sont au même numéro ou pas et aussi du coup on se dit que peut-être le mariage Bouthreuil-Drouet s’est déroulé à Caen. Malheureusement je ne le retrouve pas.

Juliette devient donc veuve à 35 ans avec deux ados de 13 ans et 10 ans.

André Baudouins

Son fils André suit les traces de son père et s’engage dans l’infanterie le 9 décembre 1909 à la mairie de Levallois-Perret.

Il a tout juste 18 ans et 26 jours, et pour s’engager il fallait avoir 18 ans révolus. Il est affecté au 28ème bataillon de Chasseurs à pied.

Il gravit très vite les échelons : Il est Caporal le 13 avril 1910, puis Sergent le 25 septembre, Sergent fourrier un an plus tard le 24 septembre 1911.

On sait tout çà grâce à son dossier militaire, comme on sait qu’il a les yeux bleus et qu’il mesure 1.61 m.

Dossier militaire de André Baudouins

Le 1er octobre 1913 il est admis comme élève à l’école militaire d’infanterie.

Il en sort sous-lieutenant à la fin de l’année scolaire le 2 août 1914.

Le lendemain, 3 août, l’Allemagne déclare la guerre à la France et envahit la Belgique en faisant fi de sa neutralité.

André est “tué à l’ennemi” le 6 septembre 1914 au col des Journeaux dans les Vosges. Il n’a pas 23 ans.

Sa petite soeur Madeleine Baudouins vivra beaucoup plus longtemps et elle figurera donc “en première ligne” dans notre liste des héritiers de Jules Constant Drouet en 1971.

Les tombes militaires du col des Journaux dans les Vosges.

On la trouve dans la succession en représentation de sa mère Juliette, qui était décédée le 10 octobre 1957 à Caen à la trop célèbre adresse du 93 rue Caponière, synonyme d’asile. C’est malheureusement le lieu de décès de plusieurs membres de notre famille.

Madeleine décèdera célibataire sans enfant à 85 ans le 24 mai 1984 à Caen.

Madeleine Baudouins

Une erreur dans son acte de décès (qui est trop récent pour être accessible publiquement) lui donnera comme patronyme Beaudouins avec un e, juste histoire de brouiller à nouveau les cartes.

Jules Henri Victor Drouet

Acte de naissance de Jules Henri Victor Drouet en 1871

Contrairement à son frère et à ses deux soeurs, Jules Henri Victor Drouet n’est pas né à Vire mais juste à côté, dans le village de Saint-Martin-de-Tallevende, le 11 octobre 1871 (ou peut-être la veille vu que le maire a oublié de nous préciser si le petit était du jour même ou pas !).

Dans la foulée le maire manque aussi le premier prénom (Geneviève) de sa mère qui signe Victorine.

De même, le prénom usuel de Jules Henri Victor était semble-t-il Henri, plutôt que Jules qui était le prénom de son père.

L’acte de naissance nous apprend tout de même qu’en 1871 son père Jules Constant Drouet est épicier et habite dans la commune. Le commerce du vin se serait donc étendu à d’autres marchandises.

Acte de naissance de Henriot Drouet à Caen en 1898.

Mais revenons à Jules Henri. A 27 ans il épouse à Anet le 16 juillet 1898 Louise Ismérie Dupont,native d’Anet en Eure-et-Loir. Il est fabricant horloger. Le jeune couple s’installe d’abord chez Jules Henri à Caen au 196 rue Saint-Jean. Eux aussi, comme ses parents avant lui, ont quelques problèmes avec les délais de mariage puisque leur fils ainé Henriot naitra à Caen le 28 août 1898 soit à peine plus d’un mois après le mariage de ses parents.
Du coup comme on note que les parents Drouet ne sont pas présents au mariage, on imagine qu’il s’est peut-être fait en petit comité.

Leur second fils Roger nait moins d’un an après, le 20 août 1899, mais à Anet cette fois, où Jules Henri est toujours fabricant horloger.

Dossier militaire de Henriot Drouet

En 1916, dès ses 18 ans révolus, Henriot s’engage pour 4 ans dans l’armée. Il demeure alors à Ouilly-le-Basset à coté de Falaise. Il est rendu à ses foyers en novembre 1920, ses 4 ans étant réalisés, et il s’installe alors à Anet.

Les 2 frères Henriot et Roger se marieront tous deux en 1922 et auront chacun un fils.

Roger épouse une jeune femme prénommée Ismérie comme sa mère (en second prénom), ce qui est quand même assez rare. Se peut-il qu’elle ait été sa filleule ?

Henriot est électricien et/ou mécanicien à Anet et pendant l’occupation il rejoint la Résistance, il est au nombre des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI).

Il est “tué au combat” dans le département tout proche de l’Eure. Il est déclaré “mort pour la France” le 19 août 1944 à l’âge de 45 ans 11 mois et 22 jours. (Sources Service historique de la Défense, Caen Cote AC 21 P 173660).

Quand on regarde ce qui se passait le 19 août 1944 dans ce secteur, on constate que les troupes allemandes refluaient mais que les combats faisaient rage.

Une autre personne est décédée peu avant, c’est leur maman Louise Ismérie Drouet née Dupont. La date de son décès interroge car le 26 mai 1944 est un jour de grand bombardement allié, à l’Est principalement mais à Chartres aussi, la préfecture de leur lieu de résidence. Louise Ismérie serait-elle l’une des 50 victimes civiles de ces bombardements ?

Naturellement dans notre liste d’héritiers on retrouve Roger (en 2éme ligne) et Charles Henri Louis le fils d’Henriot ( en quatrième ligne). Ce dernier a une descendance bien documentée sur geneanet.

Berthe Marie Drouet

Berthe Bouthreuil née Drouet

Berthe Drouet est la troisième de la fratrie, elle est née le 10 février 1877 à Vire.

Il ne m’a pas été possible de retrouver son acte de mariage avec Edouard Bouthreuil (père) et je n’ai trouvé aucune indication du lieu et de la date de ce mariage.

On sait tout de même que Berthe et Edouard auront trois enfants tous nés à Barfleur où Edouard père était percepteur des contributions directes :

Agnès née le 14 juin 1899, Denise née le 14 avril 1904 et Edouard (parrain) né le 6 mai 1906.

Comme déjà dit au début de cet article, cette famille va vivre trois années terribles :
en 1918 Edouard père décède à Périers ainsi que la petite Denise à Auvers.

Le 11 avril 1920 c’est Agnès qui décède à Carentan et Berthe se retrouve seule avec le jeune Edouard qui n’a que 14 ans.

Edouard fera une carrière militaire. Le schéma est très proche de celui qui est arrivé à sa soeur Juliette 14 ans plus tôt, mais avec plus de chance dans la vie pour Edouard.

Et c’est, comme sa soeur, au tristement connu 93 rue Caponière à Caen, que Berthe décède le 27 décembre 1953, 3 ans avant sa soeur ainée Juliette.

C’est ainsi qu’Edouard (parrain) se retrouve donc seul représentant de sa mère à la succession de son grand-père Jules Constant Drouet.
Il est en troisième ligne du document.

Georges Pierre Drouet

Pierre Drouet

Georges Pierre Drouet que l’on appelle Pierre est le petit dernier de la fratrie. Il est né le 7 mai 1882 à Vire.

Il s’est marié deux fois :

Une première fois en 1911 à Saint-Pierre-du-Fresne dans le Calvados avec Blanche Briard.

Ils ont un fils, Guy Pierre Drouet, que l’on retrouve à la succession.

Pierre et Blanche divorcent le 30 octobre 1918.

Odette Drouet née Langlois

Pierre se remarie le 22 janvier 1953 à Jurques (14) avec Odette Langlois (1901-2000). Ils ont une fille, Thérèse Drouet, qui épouse Pierre Chieu. Thérèse figure dans la liste des héritiers.

Pierre décède à Jurques le 21 décembre 1965.

En résumé, on retrouve à la succession en représentation de Pierre, ses deux enfants issus chacun d’un de ses mariages, et sa deuxième épouse Odette.

En regardant les dates il semble peu probable que Thérèse soit née après le mariage de ses parents en 1953.

Car en 1953 son père a 71 ans et sa mère 52 !

De plus, on sait que Thérèse est mariée en 1971 . Si elle était née en 1953 elle aurait tout juste 18 ans.

Il est plus probable que le mariage de Pierre avec Odette Langlois soit une sorte de régularisation avec pour conséquence la présence d’Odette à la succession alors que la première épouse de Pierre, qui est toujours vivante, n’y est pas en raison du divorce.

Conclusion

Les sites généalogiques et les archives en ligne m’ont permis de retracer les grandes lignes de l’histoire de cette famille.

Si l’objectif de retrouver tous les héritiers mentionnés sur la demande d’abandon des droits sur la concession de la mine a été atteint, je reste avec le regret de ne pas avoir tellement avancé sur l’histoire de Berthe et Edouard, qui était pourtant l’objectif initial, par absence de leur acte de mariage. J’espérais, en retraçant le parcours du père de Berthe, découvrir son lieu de résidence et partant le lieu du mariage de Berthe et Edouard, mais je n’ai pas trouvé cette information.

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Une réponse sur “Amodiation, pétition et exhaure”

  1. Pour le mariage d’Edouard Bouthreuil et Berthe Drouet il y a une piste à explorer dans le calvados à Bourguébus le 20 octobre 1895.
    A suivre …

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