Henri Joseph Charles Boucher est le second fils de Georges Albert Boucher et de Jeanne née Cauderlier.
Il est aussi le second petit-fils de Léopold Cauderlier et Emélie née Halley.
Il est né à Bayeux au domicile de ses parents, 19 rue Echo à Bayeux le 18 juin 19011.
On a trois photos de lui bébé, l’une où il est seul et deux où il est accompagné de son grand frère Georges.
On a aussi deux photos d’Henri Boucher enfant, l’une où il est seul et l’autre où il est avec ses deux frères.
Ces deux clichés ont semble-t-il été faits le même jour chez un photographe qui disposait de costumes et d’accessoires.
On a aussi une photo d’Henri Boucher en communiant, sans doute vers 1912.
Et on le retrouve 3 ans plus tard sur la photo de la communion de son jeune frère Léon vers 1915.
Henri Boucher part pour 2 ans au service militaire en avril 1921. On note sur son dossier matricule qu’il a le permis de conduire pour les véhicules de tourisme et a pour profession “chauffeur”.
C’est peut-être pour cela qu’il est affecté à l’infirmerie militaire.
Il reste d’avril à décembre 1921 en garnison au Havre au fort de Tourneville d’où il envoie une carte à son oncle Henri Cauderlier nous montrant la fenêtre de sa chambrée.
Il part en décembre 1921 pour l’Orient dans “l’Armée du Levant”. Il s’agit des forces françaises en garnison au Proche-Orient (actuels Syrie et Liban) suite au mandat donnée à la France par la Société des Nations en 1920.
Henri écrit à sa cousine Denise depuis Damas. On notera que sur la légende de la carte la ville de Damas est alors considérée comme en Turquie, nom globalement associé à l’ancien empire ottoman défait en 1918. La carte a été soigneusement choisie pour plaire à une petite fille, de même que les détails sur les “soieries comme on n’en voit pas en France, tapis, mouchoirs, rubans, fils de soies.”
Henri Boucher revient d’orient un an plus tard en décembre 1922. Il a semble-t-il contracté un dysenterie amibienne pour laquelle il sera pensionné toute sa vie.
A sa libération en avril 1923 il retourne chez ses parents au 19 rue Echo à Bayeux.
Au cours de ces années Henri Boucher est employé de commerce chez son oncle Henri Cauderlier, pendant une dizaine d’années.
Il assiste semble-t-il à la communion de sa cousine Denise Cauderlier vers 1923 à Bayeux puis en 1930 au mariage à Paris de mes grands-parents, son cousin André Cauderlier et Suzanne Lagouche.
Détail de la photo de groupe du mariage d’André Cauderlier er Suzanne Lagouche Paris 1930.
Album du mariage d’André Cauderlier et Suzanne Lagouche Paris 1930.
On sait par les recensements de Bayeux qu’Henri Boucher vit encore chez ses parents en 1931.
Puis Henri Boucher quitte Bayeux et on le retrouve sur le recensement de Saint-Vigor en 1936. Il est alors chauffeur pour divers employeurs. Il est probable qu’il s’y établit pour le restant de ses jours, c’est à dire une trentaine d’années.
Il est en effet toujours domicilié à Saint-Vigor hameau Saint Sulpice lorsqu’il décède à Bayeux au 13 rue de Nesmond, c’est à dire à l’hôpital, le 24 janvier 19672.
Il n’a alors pas de profession, ce qui, à 66 ans, signifie sans doute qu’il est en retraite. Il est toujours célibataire2.
Il est enterré au cimetière de l’Est à Bayeux.
Sources :
1 Acte de naissance de Henri Joseph Charles Boucher à Bayeux le 18 juin 1901
2 Acte de décès de Henri Joseph Charles Boucher à Bayeux le 24 janvier 1967
