Rien à déclarer

Le film

Poste de Douane du film Rien à Déclarer

Avez-vous vu ce film de Dany Boon sorti début 2011 ?

L’action se passe en 1993, au moment où, suite au traité de Maastricht, les postes de douanes fixes situés sur les frontières intra-communautaires disparaissent.

Le lieu de tournage choisi est un petit poste de douane, désaffecté mais authentique, situé entre les communes de Hirson en France et de Macquenoise en Belgique.

Pour forcer le trait, les communes ont été rebaptisées dans le film respectivement Courquain et Koorkin, c’est à dire le même nom en français et en flamand ce qui est, bien sûr, un peu exagéré vu que du côté belge nous sommes ici en Wallonie et non en Flandre !

Inscription réelle du nom du village frontière fictif du film Rien à déclarer.

L’endroit conserve la mémoire de ce tournage et, si la plupart des décors on été démontés, le nom fictif de Courquain figure toujours sur les murs de l’ancien poste de douane plus ou moins transformé en musée des lieux de tournage du film.

Ce n’est pas la première fois qu’un nom fictif de village donné dans une oeuvre artistique finit par être accolé au nom du lieu. On pense immédiatement aux villes proustiennes d’Illiers-Combray et de Cabourg-Balbec mais on pourrait citer aussi Ry-Yonville, Le Plessis-Robinson ou Terre-Natale.

Deux situations analogues

Anor, le poste de douane vers 1910

Si je vous raconte tout ça, c’est que le poste frontière immédiatement au Nord de celui d’Hirson est celui d’Anor, où nos ancêtres Henri Joseph Cauderlier (père) et son propre père Albert Cauderlier ont été douaniers.

Et eux aussi ont vécu ici-même, 200 ans avant le traité de Maastricht, la disparition des frontières et donc de leur emploi de douanier suite à l’annexion à l’Empire français de cette partie de l’actuelle Belgique par Napoléon.

En effet Albert Cauderlier , le grand-père de notre héros, (génération -2 donc) est le fils de Jacques Joseph Cauderlier Maître Chirurgien.

Il est possible qu’il ait lui même aidé son père à pratiquer des opérations chirurgicales dans ses jeunes années car une fiche geneanet laisse entendre qu’il y aurait une mention de “garçon chirurgien” comme emploi sur son acte de mariage en 1773 que nous n’avons pas (encore) retrouvé.

Anor, la salle des visites de la douane vers 1910

On peut imaginer qu’Albert n’a pas pris goût aux amputations sans anesthésie car il rejoint les Fermes du Roy, l’ancêtre de nos douanes modernes, peu après son mariage. De toute façon il a son frère ainé Henry Joseph qui a repris le flambeau paternel de la chirurgie.

Et c’est à Anor qu’Albert commence sa carrière de douanier car c’est là que naissent ses trois premiers enfants.

Albert Joseph Cauderlier, employé des Fermes du Roy

  • Albert Joseph Cauderlier et son épouse Marie Thérèse Joseph Berlingin sont à Anor :
    • en 1774, le 27 juillet (soit 9 mois et demi après le mariage) à la naissance de leur première fille Marie Joseph. Albert, le jeune papa est alors simple employé des Fermes du Roy ;
    • en 1775, le 23 décembre à la naissance de leur premier fils Albert-Joseph (junior);
    • en 1777, le 24 juillet à la naissance de Marie-Thérèse-Joseph (junior), Albert a alors pris du galon il est désormais sous-brigadier ou si vous préférez lieutenant dans les Fermes du Roy.
Anor, Halte de la douane vers 1920

Comme de tradition à l’époque, les enfants sont baptisés dans les heures qui suivent leur naissance. On note que leur père est absent des trois baptêmes de ses enfants nés à Anor alors qu’il lui arrive d’en signer plus tard dans d’autres affectations. On peut tenter une explication en constatant que le poste de douane à Anor est distant du centre du village où se trouvent sans doute leur habitation et à coup sûr l’église.

La petite famille reste donc à Anor au moins trois ans de juillet 1774 à juillet 1777 …

L’uniforme du
Brigadier des Fermes du Roy

… et au plus 8 ans car nous savons que fin 1781, début 1782, ils ont une fille Marie Catherine Joseph qui n’est pas née à Anor et qui est décédée à Taisnières-sur-Hon âgée de 11 ans et demi le 13 février 1793. (de quoi devenir superstitieux !)

Comme elle est bien née quelque part, la petite, on en déduit que papa Albert a été muté sur un autre poste frontière que je n’ai pu identifier jusqu’à présent.

Comme c’est un couple fertile on peut suivre les mutations du père Albert aux actes de naissance de ses enfants car on leur connait 9 enfants.

On trouve donc la petite famille :

  • à Rosult (Nord)
    • en 1784 le 29 mai à la naissance de Marie Joseph (bis)
    • en 1786 le 31 janvier à la naissance de Joseph
  • puis à Lecelles (Nord)
    • en 1788 le 11 juin à la naissance d’Henry Joseph qui deviendra le père de notre héros et un futur douanier lui-même.
      Cette fois notre papa Albert Joseph Cauderlier est Brigadier, il est donc le patron du poste des Douanes.
  • puis à Flines-Lez-Mortagnes
    • en 1791 à la naissance d’Henriette Joseph

Après je crois comprendre que nous rentrons dans des années troubles, les Fermes du Roy disparaissent et le territoire est zone de conflit armé, puis la Douane Nationale est créée et réintègre la plupart des anciens employés des Fermes royales.

A partir de 1801, avec l’Empire c’est la disparition provisoire de la frontière. Elle sera rétablie, presque au même endroit qu’avant, à la Restauration de la monarchie vers 1815. On parlera alors de Douanes Royales, ou Nationales ou Impériales suivant les régimes en place.

Taisnières-sur-Hon, nouveau berceau familial

L’ancien bureau des douanes de Malplaquet, commune de Taisnières-sur-Hon

Ce qui est sûr c’est qu’Albert Joseph Cauderlier et son épouse Marie Thérèse Joseph née Berlingin s’établissent définitivement avec leurs nombreux enfants à Taisnières-sur-Hon, hameau de Malplaquet dès 1793. C’est donc probablement la dernière affectation professionnelle d’Albert.

Ils y sont :

  • en 1793, le 13 février au décès de leur fille Marie-Catherine-Joseph, Albert y signe alors comme “préposé de douane nationale à Malplaquet”
  • et en 1796 le 27 mars à la naissance de leur dernier enfant connu, Marie-Catherine-Joseph (bis), Albert est toujours “préposé de douane nationale”.

Note sur les prénoms identiques

Je note avec un (bis) les deux filles du couple qui portent exactement les même prénoms qu’une de leurs soeurs ainées ! Et cela arrive deux fois :

  • Marie-Joseph (bis) née à Rosult le 29 mai 1784 porte les prénoms de sa marraine et non moins soeur Marie-Joseph, l’ainée de la fratrie née à Anor le 27 juillet 1774 et donc âgée de 9 ans et demi à ce baptême. Là, si l’on ajoute que le père est absent et que le parrain n’est autre que le jeune frère Albert-Joseph âgé de 7ans et demi, on se dit que le baptême a été fait un peu “à l’arrache” et que le choix des prénoms a peut-être été un peu bâclé.
  • Pour Marie-Catherine-Joseph (bis) née à Taisnières le 27 mars 1796, c’est une toute autre histoire : c’est juste que cette enfant venue sur le tard, arrive après le décès de sa soeur ainée Marie-Catherine-Joseph un peu comme pour la remplacer.

Mariages à Taisnières

Toute cette belle jeunesse, dont les ainés ont maintenant la vingtaine, ne tarde pas à faire chavirer les coeurs des jeunes Taisniérois et Taisniéroises ce qui nous donne quelques mariages dans le secteur.

Si on les reprend dans leur ordre de naissance on a :

  • L’ainée Marie-Joseph qui épousera Jean Joseph Huriau qui est natif de Taisnières. Ils s’établieront à Taisnières et aurons 7 enfants mais leur acte de mariage me reste introuvable.
    L’ainé des enfants serait né à Taisnières en 1795. Le mariage a pu avoir lieu en des temps troublés.
  • Albert Joseph junior, a disparu des radars après qu’il a été parrain de sa soeur à 7 ans et demi comme nous l’avons vu.
  • Marie-Thérèse-Joseph Cauderlier a épousé à Taisnières-sur-Hon Jean-Baptiste Auquier, le 13 avril 1812. Papa Albert est alors “Ex Brigadier des Douanes”. C’est chez eux que 20 ans plus tard s’éteindra la Maman Marie-Thérèse-Joseph née Berlingin. La famille Auquier est donc déjà le pilier de la famille à Taisnières et elle le restera (mais c’est une autre histoire).
  • Marie-Joseph (bis) Cauderlier a épousé à Taisnières-sur-Hon Nicolas Joseph Pierquin, le 16 mai 1809. Papa Albert est alors “Ex Brigadier des Douanes du gouvernement français”. C’est malin comme expression quand le régime politique a changé tant de fois en dix ans !
  • Joseph Cauderlier, lui, est cordonnier lorsqu’il épouse le 15 mai 1816 Marie Augustine Joseph Wallerant native de Feignies, un village voisin à l’Est de Taisnières, où tous deux s’installent.
    La date interroge car le 15 mai 1816, c’est aussi la date du décès de leur jeune belle-soeur Justine Sophie Le Maréchal, la mère de notre héros !
    L’histoire ne dit pas si Henry Joseph était au mariage de son frère ou auprès de sa femme.
  • Henry Joseph Cauderlier, justement, a épousé à Taisnières Justine Sophie Le Maréchal le 6 juillet 1814. A cette date, son père Albert est “ex brigadier des douanes françaises” tandis que lui-même en est “ex sous-lieutenant” ! Autant dire que trois mois après la première abdication de Napoléon 1er, la situation des douanes est des plus confuses dans le nord de la France.
    Justine, dans l’acte, est dite “couturière en robe” et domiciliée à Taisnières, mais nous savons qu’ils reviennent du siège de Naarden où ils ont eu un fils le petit Joseph-Marie né là-bas le 31 janvier 1814 et reconnu à Taisnières juste après leur mariage.
  • Henriette-Joseph épousera le 7 novembre 1810 à Taisnières Jean-Joseph Michel qui est manouvrier lui aussi domicilié à Taisnières. ….
  • On ne connait pas la destinée de la petite dernière, Marie-Catherine-Joseph (bis).

Une source geneanet non vérifiée nous dit qu’Albert était “pensionnaire du gouvernement” en 1804, ce qui est conforme au statut de “ex brigadier des douanes” qui est le sien dans les actes où il apparait postérieurement à 1804. Cela nous rappelle que dès l’ancien régime, au temps de la Ferme du Roy, les employés avaient inventé une des premières caisses de retraite avec cotisation pour les actifs et pension pour les anciens !

Albert et Marie Thérèse termineront leur vie tranquillement à Taisnières-sur-Hon entourés de leurs nombreux enfants et petits enfants.

Henry-Joseph Cauderlier Douanier

De toute cette belle fratrie, c’est Henry-Joseph qui a repris le flambeau de son père en s’engageant dans la douane.

A l’époque il semble qu’il était courant que les fils soient employés comme “sur-numéraires” ou mieux pour eux comme “demi-soldiers”. Ce qui veut dire que dans les douanes, outre la retraite à points on avait aussi déjà inventé le stage non rémunéré (ou pas trop) qui débouchait potentiellement sur une embauche.

Les Départements en 1801

Henry-Joseph étant né en 1878, il n’a que 16 ans lorsque son père prend sa retraite en 1804 et on peut l’imaginer d’abord “sur-numéraire” des douanes à Taisnières puis engagé dans la douane impériale qui l’envoie aux frontières nord de l’empire, c’est à dire en Hollande.

Car il n’y a plus de frontière dans le nord de la France, ni à Taisnières, ni à Anor, ni à Rosult, ni à Lecelles, ni à Flines.

Pour Henri, monter en Hollande a dû être une obligation professionnelle.

Henri Joseph Cauderlier et Justine Sophie Lemaréchal

Et c’est en Hollande que l’on trouve la première trace du couple que forment Henri Joseph junior douanier et de sa future femme Justine Sophie Lemaréchal, couturière en robes. Cette trace c’est la naissance, le 1er février 1814 de leur fils aîné Joseph Marie. Ils sont alors assiégés à Naarden.

L’uniforme de lieutenant
des douanes sous le 1er empire

Henry-Joseph et Justine-Sophie se sont-ils connus à Taisnières ? Sont-ils partis ensemble en Hollande ? Ou bien se sont-ils connus là-bas sur place ?

C’est difficile à dire tant nous manquons d’information sur leurs vies au cours de la vingtaine d’années précédente entre 1792 et 1814 mais l’hypothèse qu’ils se soient connus en Hollande est plausible.

La raison de la venue de Justine dans le Nord reste totalement mystérieuse. On sait que son père Thomas Lemaréchal est mort aux armées, peut-être disparu au combat probablement dans les premières années des guerres révolutionnaires entre 1793 et 1796. On sait aussi que le jeune frère de Justine, Henri Narcisse Julien est devenu douanier en Normandie. Alors sont-ils venus pour rechercher une trace de leur père par une sorte de réseau de jeunes douaniers qui les auraient conduits à connaitre Henry Joseph Cauderlier ?
Ou est-elle venue seule ? On sait par l’état-civil que Justine se trouvera ensuite de passage à Maubeuge notamment lorsqu’elle y met au monde notre héros. Or à Maubeuge se trouve le plus grand hôpital militaire de l’Armée du Nord. Que fait-elle là ? Cherche-t-elle une trace de son père dans cet hôpital ou est-elle juste venu vendre des robes de sa confection au plus grand marché de la région ? A moins qu’elle soit simplement venu voir son fils ainé Joseph Marie qui pourrait s’y trouver en nourrice car c’est à Maubeuge qu’il décèdera le 19 août 1815. Ce qui est sûr concernant Henri et Justine c’est qu’ils étaient prêts à se marier dès juillet 1813, date où ils ont commencé à obtenir les autorisations notariées demandée à leurs parents.

Comment ont-ils vécu les premiers revers militaires de Napoléon ?

Moi çà ne m’étonnerait pas qu’ils s’en soit, sinon réjouis, du moins accommodé : rentrer à la maison avec bébé, se marier en famille à Taisnières c’est pas plus mal que d’être assiégé en terre étrangère.

Anor l’ancien poste de la douane en 2011 devenu le café-restaurant
“Au Franco Belge”

A leur retour il se marient donc à Taisnières, le 6 juillet 1814 et reconnaissent dans la foulée leur bébé Joseph Marie.

Leur second fils est notre héros Henri Joseph. Il nait à Maubeuge le 6 juin 1815, et son acte de naissance nous apprend que sa mère Justine était de passage et son père absent.

A Maubeuge ces jours là il se passe des choses historiques. C’est là, en effet, que l’Armée du Nord se rassemble et que les régiments prêtent serment à l’empereur sur les “aigles” (étendards).

L’armée du Nord se mettra en marche quelques jours plus tard, le 14 juin. Justine a-t-elle pu rentrer chez elle à Taisnières avec notre héros nouveau-né ou seront-ils de nouveau assiégés au siège de Maubeuge qui commence peu après la bataille de Waterloo le 20 juin 1815 ?

10 ans plus tard, en 2021,
le café restaurant est fermé

On sait seulement que le premier enfant né à Naarden, le jeune Joseph Marie décède à Maubeuge le 19 août 1815. Il n’a encore que 18 mois et le siège de Maubeuge est levé depuis le 12 juillet. Justine et ses deux fils étaient donc à Maubeuge cet été 1815 à la fois juste avant et juste après le siège de Maubeuge mais on ignore s’ils ont été parmi les assiégés.

A la Restauration, les frontières retrouvent leurs places et les douaniers leur boulot.

Et le poste où Henry Joseph est affecté n’est autre que … Anor où son père Albert avait lui-même débuté sa carrière quelque 40 ans plus tôt vers 1773 !

Le bonheur sera de courte durée car Justine décède à Anor, à l’age de 28 ans le 15 mai 1816. Vu la date il n’est pas impossible qu’elle soit morte en couches. Ce qui est précisé sur l’acte c’est qu’elle est décédée chez elle dans le centre du village et non au poste de douanes.

Que devient, notre héros, le très jeune Henri Joseph junior qui n’a pas un an ? On le retrouvera à son mariage à Taisnières où il a probablement été élevé par ses grand-parents puis embauché dans les fermes de ses oncles et tantes qui sont nombreux là-bas.

Et que devient son père Henri Joseph senior, notre jeune douanier veuf à Anor ?

Il m’a fallu chercher pas mal pour retrouver sa trace car il n’a pas réellement refait sa vie. Il s’est cependant remarié, mais sur le tard, à l’âge de 61 ans.

Saint-Hilaire-sur-Helpe

C’est en effet le 7 février 1839, comme employé des Douanes en retraite, qu’il épouse à Saint-Hilaire-sur-Helpe Marie Barbe Courtin, elle-même âgée de 48 ans et veuve depuis trois ans. Les témoins à ce mariage sont tous amis des époux, l’un est douanier en retraite et un autre est cabaretier, peut-être un futur associé car Henri-Joseph devient lui-même cabaretier à partir de là ( peut-être était-il même bartender en vrai … ).

Et c’est dans ce contexte qu’il a appris qu’en septembre 1851 son fils unique, notre héros, allait déménager en Normandie avec femme, enfants, armes et bagages.

Henri Joseph père et fils se fréquentaient-ils encore en 1851 ? Y a-t-il eu des adieux déchirants entre eux au moment où la diligence qui emmenait Henri fils, sa femme Stéphanie et leurs nombreux enfants a quitté le Nord pour toujours ? Ce n’est pas certain car il n’y a pas trace de la présence ni du père au mariage de son fils ni du fils à celui de son père.

Six ans plus tard, c’est toujours à Saint-Hilaire-sur-Helpe qu’Henri Joseph senior, douanier en retraite et cabaretier décède à 69 ans le 29 décembre 1857.

Coïncidence, c’est également dans les tous derniers jours de l’année, et dans un village pareillement nommé Saint-Hilaire, que son fils, qui porte exactement les même prénoms, décèdera en Normandie 22 années plus tard !

Le poste des douanes à Anor depuis lors

Ne reste que l’enseigne
“Au Franco Belge”

On trouve en ligne de vieilles cartes postales du poste de douane d’Anor, ainsi que des articles sur le passé douanier de la localité, d’autant plus important qu’outre la route c’est aussi à Anor qu’une ligne de train franchissait la frontière.

Après la fermeture du poste frontière en 1993, le local de la douane est devenu un café-restaurant appelé opportunément “Au Franco-Belge”.

Le lieu existe toujours mais il n’y a plus ni barrière, ni poste, et même le café-restaurant a fermé. Il n’en reste qu’un vieux panneau rouillé.

Il est difficile de retrouver l’ambiance qu’ont pu connaitre nos ancêtres, car ils y vivaient au tout début du 19 ème siècle, il y a plus de 200 ans. Le poste que nous voyons est probablement plus récent, et le chemin de fer bien sûr n’existait pas encore.

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